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mardi, 13 mars 2007

Une vérité qui dérange (deux fois)

Si vous avez raté notre événement en compagnie de Nicolas Hulot et la diffusion du film d'Al Gore "Une vérité qui dérange" (le 23 janvier dernier), voici ce soir une petite séance de rattrapage, à l'invitation des élus Verts du XIVe...

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A Paris, le dérèglement climatique est notre défi !

LE 13 MARS 2007 à partir de 19h30, projection du film oscarisé d'Al Gore "Une vérité qui dérange" suivie d'un débat avec Yves COCHET (Ancien ministre, Député du 14ème arrondissement de Paris), René DUTREY (1er Adjoint au maire du 14ème arrondissement de Paris, Président du groupe des Verts au Conseil de Paris) et Christian GARNIER (Urbaniste, Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette).

La réunion du Groupe international d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), début février, à Paris, l’a confirmé : le climat est bousculé, le réchauffement global a commencé. Les signes sont de plus en plus nombreux : les canicules que les parisiens ont connues en 2003 et 2006 pourraient devenir courantes, les évènements météorologiques extrêmes (cyclones, typhons, raz de marée…) plus fréquents.

La température moyenne à la surface de la planète s’est élevée d’environ 0,6° C, au cours du XXe siècle. La calotte glacière arctique, elle, a diminué de 40% en 40 ans. Les températures devraient augmenter d’ici à la fin du siècle de 1,4° à 5,8° C par rapport à 1990 et le niveau des mers devrait s’élever d’au moins 50 centimètres d’ici 2100.

Les causes sont connues. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont dues aux activités humaines. Agriculture, industries, transports, habitat… : nos modes de vie, de production et de consommation sont en cause.

Le gouvernement actuel projette la construction de près de 3000 kilomètres de nouvelles autoroutes d’ici vingt ans, alors que les transports sont déjà le premier secteur d’émission de gaz à effet de serre (26% du total des émissions). L’habitat (19%), du fait de bâtiments mal conçus et mal isolés, consomme également trop d’énergie. Les émissions de GES de ce secteur proviennent principalement de l'énergie utilisée pour le chauffage des locaux, de la production d'eau chaude et de la climatisation. Cette dernière contribue notamment aux émissions de composés fluorés, dont les effets sur le réchauffement sont très importants.

On peut le faire et on sait le faire

--> Développer le transport propre des personnes et des marchandises

Le secteur des transports est un très gros consommateur d’énergie et une source très importante d’émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de faciliter la poursuite de la politique dynamique d’amélioration des transports en commun et de réaménagement de l’espace de circulation, mais aussi de développer le ferroutage pour le transport des marchandises. A l’heure où la hausse du prix des carburants provoque une vive tension dans ce secteur, des solutions doivent être imaginées pour permettre le développement des éco-carburants.

--> Promouvoir l’efficacité énergétique du bâti parisien

Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments neufs et existants : matériels performants, géothermie, énergies renouvelables, isolation… Le Plan Climat de Paris, plan d’action local, doit donner à la Ville des moyens d’agir concrètement pour faciliter le développement de ces solutions techniques. 

--> Réduire les émissions issues des activités économiques

La Ville de Paris se caractérise par une activité industrielle quasi inexistante mais une densité très importante d’entreprises commerciales et artisanales et une activité touristique prépondérante. Le Plan Climat de Paris doit donc avoir pour objectif de proposer des pistes d’amélioration adaptées aux problématiques de ces secteurs : efficacité énergétique dans la production, mécanismes publics d’encouragement…

Pour diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre, il faudra le courage de changer : développer les transports collectifs, construire des bâtiments moins gourmands en énergie, soutenir les énergies renouvelables, décourager le gaspillage des ressources, et promouvoir la sobriété et l’efficacité énergétiques.

René

Plus d'info :
+ L’Entrepôt - 7 rue Francis de Pressensé, 14e - Métro Pernéty. Entrée payante : Plein Tarif : 7 €, Tarif Réduit : 5,60 €.
+ Contact : Yves Cochet, 1 rue Niepce 75014 Paris.

jeudi, 01 mars 2007

Square du Chanoine Viollet : adieu au cèdre

Marie-Françoise nous adresse le texte suivant. Elle nous remercie par avance de bien vouloir transmettre sa "très vive protestation aux autorités responsables et aux citoyens du 14° soucieux, comme moi, de la qualité de notre environnement." Voilà qui est fait...

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J'habite depuis 1991 au 59 rue du Moulin Vert, c'est-à-dire juste en face du square du Chanoine Viollet. J'aime ce quartier convivial, à taille humaine et vert. J'aimais particulièrement le grand cèdre du square et les grands arbres qui l'entouraient. Le square qui date des années 30, jusqu'à sa récente rénovation , avait le charme des vieux coins de Paris, bancs verts où bavardaient les personnes agées du quartier, jeunes enfants...

Les travaux de rénovation (étaient-ils indispensables ?) ont été une catastrophe : bétonnage intensif et très mal réalisé (cf. la flaque d'eau qui stagne autour des jeux quand il pleut), arrachage de massifs... J'ai assisté à ces travaux : les engins (bétonnières, rouleaux compresseurs...) ont piétiné les racines du cèdre sans aucune précaution puis, à 50 cm du tronc, on a bétonné le sol. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'un arbre, qui a été planté en 1930, ait eu du mal à résister à ces traitements.

J'ai observé le cèdre attentivement : pas de bourgeons au printemps, peu de signes de vie. Ce matin [ndlr : mardi 27 février 2007], les jardiniers sont venus pour arracher le cèdre et les arbres qui l'entourent. C'est un carnage.

J'attendais plus de soin et de respect des espaces verts dans notre quartier, d'autant que le récent petit jardin de la rue Didot est parfaitement réussi, fleuri, calme et charmant.

Marie-Françoise

Plus d'info :
+ Le square du Chanoine Viollet est .

mardi, 06 février 2007

Ferme Montsouris et carrière de Port-Mahon : en attendant le désastre ?

C'est désormais coutumier. La SOFERIM, promoteur a renouvelé - bien à l'abri derrière les murs du 26, rue de la Tombe-Issoire - ses atteintes au Monument historique. Arguant qu'elle devait procéder à des consolidations, elle a entamé une série de forages "dans les piliers sains" de la carrière.

Un avis d'expert ? Oui, puisque le Collectif de sauvegarde a dépéché sur le site M. Aimé Paquet.

Voici une copie du courrier qu'il a adressé au Collectif à l'issue de son enquête. Edifiant.

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Monsieur,

Vous avez bien voulu m’interroger sur les dernières évolutions concernant ce dossier et sur lequel nous avons depuis maintenant des années établi un suivi avec des rapports remis sur les travaux envisagés dans le cadre d’un permis de construire et sur les réels dangers de déstabilisation du recouvrement dans le cas ou les méthodes décrites seraient mises en oeuvre.

Nous apprenons maintenant que des sondages seraient programmés ou, mieux, déjà en cours. Nous avons l’honneur de vous préciser ci-joint, notre analyse du problème et les réflexions que nous inspirent les travaux entrepris, en dépit des plus élémentaires précautions qu’il nous paraîtrait nécessaire de réaliser.

Tout d’abord, avez-vous les plans d’implantation des deux sondages ? Qui va les implanter ? Avec l’accord écrit de l’IGC [ndlr : Inspection Générale des Carrières] ? En l’absence écrite de l’IGC pour les mettre en œuvre, il y aura à l’évidence un problème de responsabilité dans le cas ou un sinistre viendrait à se produire. En l’absence d’autorisation écrite de l’Inspection Générale des Carrières, il ne paraît pas possible de mettre en œuvre ces sondages. Par contre, après avis écrit de cette administration, et dans le cas avéré - et hélas, avec des « chances » non négligeables - d’un sinistre, l’IGC ne pourra pas dire : « nous ne savions pas »...

Ensuite, nous notons, dans la lettre de la DRAC [ndlr : Direction Régionale des Affaires Culturelles], décision du 30-11-06, signée de Mr Dominique Cerclet : « le procédé employé devra être le moins traumatisant ». C’est donc bien reconnaître que ces sondages seront obligatoirement traumatisant. Il y a donc lieu de se demander si l’entreprise chargée de ces travaux a conscience des risques qu’elle prend ? Là aussi, un écrit de sa part attestant qu’elle a pris en compte l’ensemble des risques inhérents à faire des sondages le moins traumatisant possible - sic ! Nous demandons qui a mis au point le cahier des charges de ces sondages. Qui a passé la commande ? Pourquoi faire ? Est-qu’un bureau de contrôle a donné un avis avec accord écrit à ce sujet ?

Avant de mettre en œuvre quelque sondage que ce soit, nous pensons qu’il serait bien plus intelligent de faire un calcul de stabilité du recouvrement tel que maintenant le prévoit la notice IGC de juillet 2004. Quant au remplissage à la chaux, c’est une première, nous n’avons jamais vu cela : chaux vive ou chaux éteinte ? D’ailleurs si les sondages débouchent dans la carrière, il faudra aller par en dessous reboucher les forages afin d’éviter que la chaux n’envahisse les galerie vide, et rendent la carrière classée « invisitable ». Nous lisons aussi « aucun sondage ne sera fait dans les piliers abîmés ». Qui décide lesquels des piliers sont abîmés et ceux qui ne le sont pas ?

De nombreuses autres questions se posent et nous en soulignons quelques-unes sans que nos interrogations soient exhaustives. De quel type de sondage parle-t-on ? Destructif enregistré, rotatif taillant, tricône, diamant... ou roto percussif avec mise en œuvre d’essai pressiométrique ? Dans ce dernier cas, la sonde gonflante servant à la réalisation des essais pourrait se révéler être un superbe éclateur hydraulique pour le pilier qui évidemment n’y résisterait pas.
Qui met en place le collège dont parle la DRAC ? Il faut savoir qui en fera partie, puis se demander si les personnes participant à ce collège sont assurées pour cela. Dans le cas d’une réponse positive, nous pensons qu’il faut demander les attestations d’assurance et à ce moment-là, nous proposons d’écrire à ces assureurs pour leur demander s’ils sont prêts à assurer de tels risques : tout cela évidemment fait par écrit.

Pour notre part, ces sondages ne servent strictement à rien vis-à-vis de la carrière. Celle-ci est connue et les caractéristiques du calcaire aussi. Par contre, nous ne pouvons que réitérer nos plus expresses réserves sur le caractère néfaste d’une telle intervention et sur l’augmentation des risques de déstabilisation des piliers et du ciel - recouvrement.

Nous espérons que ces quelques réflexions permettrons à l’ensemble des intervenants de prendre leur responsabilité vis-à-vis d’une seule question : que fera-t-on quand la carrière aura été effondrée ? »

Nous restons à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires que vous pourriez désirer.

Aimé Paquet

Plus d'info :
+ Pour prendre un peu de recul, notre catégorie Ferme Montsouris.
+ Le blog du Collectif de Port-Mahon.

vendredi, 19 janvier 2007

Tomasz live dans le XIVe

Une guitare, une voix, un Harmonica, des chansons… Un p'tit concert dans un café sympa du XIVe demain soir ? Ecumant les pubs, clubs et bars de la capitale depuis quelques années, Tomasz livre une interprétation personnelle des morceaux qu'il reprend, ainsi que ses propres compositions...

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Influencé par des artistes de tendances diverses tels que Noir Désir, Radiohead, Jeff Buckley , Linda Lemay, Lhasa, Sigur Ros , Brassens ou encore Mano Solo , il consacre son temps, entre deux concerts, à l'écriture et la composition d'un album, qui devrait voir le jour prochainement.

Né le 20 Juillet 1973 à Walcz, en Pologne, Tomasz émigre vers la France à l'âge de huit ans, avec ses parents, ses frères et sa soeur fuyant la dictature de Jaruzelski. Il s'intéresse d'abord au Théâtre, dès son plus jeune âge, mais c'est la musique qu'il choisira, dès l'adolescence. Bercé par "les guitares rouges" ou "Djem" (groupes Rock polonais), il apprend la guitare à l'aide de methodes, puis désireux d'élargir ses connaissances musicales, prend des cours particuliers (avec un prof, un vrai, avec des cheveux partout ). Après plusieurs expériences dans différents groupes (Rock notamment), il parcours Paris et la province en solo, avec sa guitare et son Harmonica.

Avec plus de 400 concerts à son actif depuis 2001, il décide de s'écarter un tantinet du comptoir, histoire d'en verser quelques brèves... A suivre..

Plus d'info :
+ Samedi 20 janvier 2007 à partir de 20h30, Tomasz en concert au Café chineur - 170, rue d'Alésia (angle rue Raymond Losserand) - 75014 Paris.
+ Le site officiel de Tomasz : www.tomaszlive.com

jeudi, 18 janvier 2007

Imaginoir menacé de fermeture

C'est un lieu connu des plus grands. Ils sont tous passés là un jour pour y faire développer, tirer, fixer leur oeuvre... Imaginoir, le laboratoire photographique professionnel est aujourd'hui menacé de fermeture. Les dégats du numérique ? Sans doute. A l'heure de la photo instantannée dématérialisée, prendre son temps pour révéler en chambre noire l'image sélectionnée deviendrait presque incongru...

...Pourtant, l'un ne devrait pas remplacer l'autre. Le numérique ouvre certes de nouveaux horizons, mais la qualité d'une photo, ça se mesure aussi dans le temps et la course au pixels n'a toujours pas réussi à rattraper l'argentique. Mais c'est surtout nos yeux qui ont changé. Celles et ceux qui comme moi auront pris leurs premiers clichés avec ce souci constant de l'économie - fallait pas gâcher de la péloche - savent qu'une photo, ça se réfléchit avant. Cadrage, sensibilité, vitesse d'obturation, ouverture ? Oui, une bonne photo est aussi une photo "floue". Effets de filé, profondeur de champ viennent aiguiser l'oeil du témoin.

 Allez, sortez vos vieux Konika, partez à la chasse au Rolleiflex, au Leica, au Hasselblad (il y a des affaires terribles à réaliser sur ce type de matériels argentiques), dégainez vos 6x6 et à défaut de hauteur, prenez de la lenteur... Ca n'a rien à voir.

Camille

Plus d'info :
+ Imaginoir - 8, passage Montbrun - 75014 PARIS - Tél : (33) 01 43 22 06 52 / info@imaginoir.fr.

vendredi, 12 janvier 2007

Prison de la Santé : une rénovation attendue

La maison d'arrêt de la Santé, ou plus simplement la prison de la Santé ou la Santé a été construite en 1867 par l'architecte Émile Vaudremer. De forme trapézoïdale, elle est encadrée :

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au nord par le boulevard Arago,
à l'ouest par la rue Messier,
au sud par la rue Jean Dolent,
à l'est par la rue de la Santé dont elle a reçu le nom - et où se trouve la très cinématographique sortie...

Une des particularités de la Santé est que jusqu'en l'an 2000, les détenus étaient répartis par origine géographique et ethnique à l'intérieur de la prison dans des blocs.
Bloc A : Europe occidentale ;
Bloc B : Afrique noire ;
Bloc C : Maghreb ;
Bloc D : reste du monde.

Mais aujourd'hui, seuls les blocs A et D continuent de fonctionner, les deux autres ayant été fermés en prévision d'une rénovation d'ampleur dont la procédure (appel d'offres effectuée dans le cadre d'un partenariat public-privé) devait être été lancée en décembre dernier. Elle devrait aboutir ...en septembre 2008 selon le Ministère de la Justice.

La prison de La Santé est, de nos jours, la dernière prison intra-muros de Paris. Les autres prisons importantes (toutes catégories confondues) dépendantes de Paris sont à Poissy, à Fleury-Mérogis, à Fresnes et à Melun.

Pierre

Plus d'info :
+ En 1899, suite à la fermeture et à la démolition du dépôt des condamnés dit de "La Grande Roquette", les condamnés sont incarcérés à la Santé en attendant leur transfert au bagne de Guyane ou leur exécution capitale. Mais les exécutions se faisant auparavant à l'entrée de la "Grande Roquette", on décida de faire de même à la Santé. La guillotine fut donc dressée à l'angle de la rue de la Santé et du boulevard Arago, sur le trottoir. La première exécution — et première à Paris depuis dix ans — eut lieu le 6 août 1909 ; ce fut celle d'un parricide nommé Duchemin. Près d'une quarantaine de condamnés finirent leurs jours en ce lieu et ce fut également à cet endroit qu'eut lieu l'avant-dernière exécution publique en France, celle du cambrioleur et double assassin Bloch, le 2 juin 1939. Le 24 juin 1939, décision était prise d'interdire les exécutions publiques. Mais cette même décision faisait que les condamnés à mort dépendant de la cour d'appel de la Seine (soit la Seine-et-Oise et l'Aube) devaient subir la mise à mort à la Santé. Le 15 mars 1940, les frères Vocoret, qui avaient abattus trois policiers à Issy-les-Moulineaux, sont les premiers guillotinés à l'intérieur de la prison.

Pendant l'Occupation, outre des criminels de droit commun, on y pratiqua également les exécutions de dix-huit résistants et communistes. Neuf d'entre eux, exécutés entre août 1941 et juillet 1942, furent décapités. Les neuf autres furent fusillés le 30 avril 1944. Une plaque, apposée sur le mur de la prison à l'angle des rues Jean Dolent et de la Santé, rappelle leur fin tragique.

Après la Libération, seuls des condamnés de droit commun furent exécutés dans la cour d'honneur de la prison de la Santé. Les derniers condamnés à mort guillotinés à la Santé sont Roger Bontems et Claude Buffet, le 28 novembre 1972.

jeudi, 11 janvier 2007

Le Moulin à café fête son 1er anniversaire

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...Quelle belle aventure que ce café associatif (situé ici, place de la Garenne). En un an à peine, l'équipe du Moulin à café a vraiment réussie à s'implanter dans le paysage pourtant très riche des associations quatorzièmoises. Alors si vous ne savez pas quoi faire demain, samedi ou dimanche, vous devriez y faire un tour !

Pierre

Plus d'info :
+ Le site internet du Moulin à café.

mercredi, 22 novembre 2006

Une première émission en direct sur Paris14.info

C'était lundi 20 novembre 2006 à 11h, quelques minutes avant la première émission "en direct" sur www.paris14.info et www.parisneuvieme.com. Invité René Dutrey, 1er adjoint au Maire du XIVe et Président du groupe des Verts au Conseil de Paris... 

Pour celles et ceux qui auraient raté cette première diffusion, nous vous proposerons prochainement de retrouver l'émission archivée dans nos colonnes...

Pierre

Plus d'info :
+ Merci à David et Julien de www.gaspanik.tv qui nous ont permis de réaliser cette émission.

lundi, 20 novembre 2006

Maréchaux : adieu PC, bonjour Tramway ...et nouveaux travaux :-(

A compter d'aujourd'hui, vous pourrez découvrir sur les Maréchaux un tramway toutes les 4 minutes - enfin, c'est ce qui est prévu. Il s'agit pour l'opérateur, la RATP (ça se voit, non ?), d'achever la formation des conducteurs de tram' qui tournaient pour la plupart d'entre eux auparavant sur le Bus PC. Cette ultime période de formation et d'essai prendra fin le 16 décembre avec le lancement officiel du tramway et son ouverture en fanfare au public.

Trois ans de galère pour 2 jours gratuits !

Les 16 et 17 décembre prochains, le tram sera donc disponible au public et gratuit, après trois années de travaux qui ont vu le réaménagement total des boulevards, et pas mal de grincements de dents quand à la conduite de ce chantier (accessibilité et propreté notamment).

A noter, le 15 décembre au soir, vous pourrez dire adieu aux bus PC à rallonge car le 16 au matin, ils seront mis en service sur la ligne 62 - rue d'Alésia - offrant au passage un surcroît de place de 30%.

Autre élément remarquable sur le parcours du tramway un accompagnement artistique. La Mission tramway a édité une petite brochure qui vous permettra de tout savoir sur les oeuvres qui vous sont proposées - à l'exception du budget : 4 millions d'Euro. Une somme qui peut apparaître importante au regard du faible nombre d'oeuvres proposées... Il aura ainsi fallu compter 130 000 € pour les 13 haut-parleurs de Murmures l'oeuvre de Christian Boltanski (un must : "Dans un jeu intime avec les promeneurs du parc Montsouris, la diffusion de messages amoureux en différentes langues sera déclenchée par le fait de s’asseoir sur certains bancs") soit 10 000 € la pièce. Mais il est vrai que quand on aime on ne compte pas...

Les travaux laissent pas béton

Fini les travaux, la vie va reprendre en douceur ? Non ! Car c’est oublier le prolongement du métro ligne 4, de la Porte d’Orléans vers Montrouge puis Bagneux. Dès le 20 novembre, les concessionnaires vont commencer à dévier les réseaux pour rendre possible ces travaux. Sur l’avenue Paul Appel, EDF, GDF, CPCU (chauffage urbain), Syndicat des eaux et France Télécom commenceront à creuser. Ces travaux seront relativement "faibles" en 2007, et prendront de l’ampleur en 2008 sur l'avenue de la porte d'Orléans. La maîtrise d'oeuvre est confiée à la RATP, mais la Préfecture de Police est souveraine sur la Porte d'Orléans et pourrait imposer des contraintes à ce chantier. A suivre et bonne chance à tous les riverains...

Maroun

Plus d'info :
+ ...Avec toujours un temps de retard sur www.tramway.paris.fr/

dimanche, 19 novembre 2006

Quelques brèves sur la Porte de Vanves...

Un petit peu de lumière SVP !

La rue Julia Bartet, située dans le 14ème arrondissement et qui donne sur Malakoff (voir l'image satellite du quartier), est depuis presque trois mois sans éclairage. Il devient de plus en plus difficile pour les riverains de l’emprunter, surtout que le tronçon concerné est devenu un chantier, avec les baraques en préfabriqué installées tout au long de la chaussée. Le jardin attenant à la rue Bartet, qui sert de passage pour les habitants du square de la porte de Vanves, est également sans lumière alors que l’hiver se pointe avec son lot d’obscurité. Et portant, il suffit de mettre de nouvelles ampoules et d’enlever celles qui ne fonctionnent plus. A moins qu’il s’agisse, vu qu’aucune lanterne n’éclaire les lieux, d’un délestage qui ne dit pas son nom et qui est opéré pour les besoins des travaux entamés sur le périphérique ?

Une image désolante

Il est vraiment agréable de flâner, tous les samedis et dimanches, tout au long des boulevards Marc Sangnier et Georges Lafenestre. La brocante qui a lieux là-bas tous les week-ends et qui attire énormément de monde, offre à la vue un paysage originel qui rompt avec les marchés et autres grandes surfaces que les citoyens - la consommation oblige - sont contraints de fréquenter presque quotidiennement. Les antiquaires, les chiffonniers et autres brocanteurs installés des deux côtés de l’allée, proposent tableaux, bibelots, cartes et différents objets qui ne laissent pas indifférents les accros des pièces rares. Mais voila qu’en arrivant au pont en surplomb du périphérique, on découvre le revers de la médaille : un décor qui casse tout le charme des vieilles occasions. En effets, des trabendistes étales à même la terre, sur des bâches et des couvertures faciles à ramasser au moindre passage de la police, des fripes, des portables et autres pièces électroniques usées, volées ou ramassées dans des voiries, qui donne une image désolante de la brocante.

Il gèle et ça ne chauffe pas ?

Au 9 square de la porte de Vanves d’aucuns se demandent comment ils vont devoir passer la période hivernale, notamment les week-end, pour se protéger du froid ? Et se sont les enfants et les personnes âgées qui seront touchés en premiers vu leur extrême vulnérabilité. Les gardiens des lieux, en villégiature pratiquement tous les week-ends, font diminuer le chauffage en leur absence, faute de ne pas être sur les lieux pour le réguler en fonction de la température. Du coup, se sont les locataires qui payent la baisse du mercure au moment où les gardiens de l’immeuble se frottent les mains autour d’un feu de bois, quelque part dans la compagne. A quand la fin d’une telle situation qui semble partie pour perdurer ? C’est pour quand l’épilogue ?

« Après la pluie, c’est le beau temps »

Les travaux engagés pour couvrir le périphérique au niveau de la porte de Vanves sont plus que nécessaires, et il serait ingrat de ne pas rendre hommage aux élus qui se sont battus pour que le projet voie enfin le jour. Mais en attendant 2008 pour contempler la verdure qui y poussera et oxygènera les lieux, c’est le calvaire au quotidien. Les décibels se sont multipliés et les désagréments nés des travaux en cours sont nombreux. Aux nuisances sonores continues que provoquent les véhicules sur le périphérique, s’ajoutent les bruits des marteaux piqueurs et des tracteurs. Durant la journée, nul ne peut prétendre à un repos ou ouvrir une fenêtre. Car les quantités de poussières à inhaler peuvent égaler les sommes aspirées par un mineur. Sans oublier les allergies qui peuvent se développer chez certaines personnes fragiles à l’exemple des enfants. Ceci dit, il ne faudra pas « cracher sur la soupe », car la fin des travaux signifie la fin des nuisances et toujours « après la pluie, c’est le beau temps » qui vient.

Sylvain

Plus d'info :
+ Notre rubrique Didot / Porte de Vanves.